Les toiles événementielles à Paris : la face cachée

LES TOILES ÉVÉNEMENTIELLES À PARIS : LA FACE CACHÉE

Peut-être les avez-vous déjà vues au détour d’une promenade dans les rues de Paris ? Nous parlons, bien-sûr, de ces toiles géantes que l’on voit habiller les échafaudages. Pourquoi sont-elles là ? Et pourquoi est-ce bénéfique de les exploiter ?

Qu’est-ce qu’une toile publicitaire événementielle ?

La toile ou bâche événementielle – appelée chez DEFI Group Citywall – est un média à la taille spectaculaire pouvant parfois atteindre plus de 600m² de surface et permettant à une marque de communiquer. Ces toiles peuvent être installées de manière pérenne sur la façade d’un bâtiment ou peuvent temporairement recouvrir l’échafaudage d’un chantier.

À Paris, les conditions d’exploitation de ces toiles sont particulières. En effet, suite au décret n°2007-487 du 30 mars 2007, les bâches publicitaires peuvent être utilisées uniquement dans le cadre de la restauration d’un monument classé au patrimoine historique.

Ces toiles sont soumises à de nombreuses règles, telles que la nécessité de créer un espace en trompe l’œil, d’au minimum 50% de la superficie totale. Ou encore l’obligation de ne plus éclairer la toile à partir d’1h du matin. Ces critères permettent aux régies publicitaires de mieux intégrer la toile dans l’espace environnant, tout en respectant des normes écologiques et le bien-être du quartier.

Un avantage économique de taille

Le statut de bailleur prend plusieurs formes. En effet, on y reconnait le bailleur public –ici la ville de Paris– et le bailleur privé –un syndicat, une copropriété, une SCI ou autre.

Sur chaque projet, il est prévu que DEFI Group paye une redevance au bailleur. Cette redevance varie, en pourcentage, selon la nature du projet mais également selon la nature du bailleur. Ainsi, les marques communiquent dans des lieux d’exception et contribuent à la restauration de bâtiments classés historiques.

L’intérêt économique de ces bâches publicitaires se dessine en deux points. Premièrement, la redevance que reçoit le bailleur privé ou public permet de financer jusqu’à 100% des travaux de restauration, selon la taille du projet. Par exemple, notre toile publicitaire du 27 quai de l’Horloge à Paris, exploitée de décembre 2021 à mi-avril 2022, aura permis de financer 60% des opérations.

Deuxièmement, la ville perçoit une taxe sur chaque vente : la TLPE –Taxe Locale sur Publicité Extérieure. Que le projet soit d’ordre public ou privé, la ville reçoit systématiquement la taxe sur chaque toile posée, relativement à sa taille. Des montants qui peuvent ainsi s’élever, par toile, par an, jusqu’à 37 500€. Une somme qui permet ainsi de contribuer au bien-être et à la vie de la ville.

Et si on résumait ?

Pour faire court, les toiles événementielles publicitaires sont principalement présentes sur des immeubles et monuments classés au patrimoine historique. Elles permettent d’habiller la grisaille des échafaudages et de financer une large partie des travaux, allégeant ainsi les charges des propriétaires ou de la ville –dans le cadre d’un projet public. De plus, elles permettent de financer les diverses activités de la ville grâce à une taxe annuelle.

En conclusion, en plus d’être un canva géant pour développer son image de marque, elles contribuent largement à la vie parisienne et son aspect qui plait tant.